Actualité

#11 À la belle heure
La belle heure, c'est ce moment magique, en fin de journée, où le vent se calme et la lumière devient chaude et apaisante. Un moment propice à la réflexion et à la conclusion. C'est la dernière chanson de l'album et je ne l'ai jamais envisagée à une autre place. C'est un glissement progressif d'une contemplation paisible à une sorte de conclusion un peu amère et fataliste.

#10 Assez mais pas trop
Contrairement à la première chanson de l’album, Laisse courir, celle-ci est une demande d’intensité plutôt que de modération. Écrite pendant la préparation de l’album, elle est le résultat de la fusion de deux débuts de chansons, ce qui m’a donné l’idée d’en faire un duo. Kathy Tsagarakis m’a fait le plaisir d’accepter de l’interpréter avec moi, ce qui a été l’occasion de moments drôles et chaleureux en studio. Merci mille fois, Kathy.

#9 Vagues nouvelles
Encore une chanson qui aura mis du temps à devenir ce qu'elle est ici. J'ai écrit le texte il y a des années et n'ai trouvé quoi en faire que récemment. C'est à nouveau une métaphore et un double sens présents dès le titre qui évoquent les flux incessants d'informations et de tentatives d'influence qui nous submergent sans nous apporter grand-chose.

#8 Ta part
C'est pour moi le titre le plus dur de l'album malgré la douceur de son arrangement. Je n'ai pas l'habitude d'écrire en m'adressant à quelqu'un en particulier mais, pour cette chanson, j'ai bien deux ou trois personnes en tête. Aucun intérêt à les citer, ce sont des histoires anciennes et anecdotiques (cherche pas, c'est pas toi) mais les chansons permettent parfois de transformer ses rancœurs en quelque chose de plus constructif.

#7 Nous sommes des îles
Comme je suis fier de cette chanson et comme elle a été difficile à écrire ! La simplicité est complexe, souvent. À la fois désespéré et philosophique (clin d’œil à Héraclite), le texte parle de la difficulté (l’impossibilité ?) de se connaître soi-même, de connaître les autres et de se comprendre.

Bilan d'une semaine de campagne sur Groover, outil de promotion musicale
J'ai choisi Nous sommes des îles pour ma première campagne de promotion parce que j'en suis fier, qu'elle est récente et qu'elle me représente bien, à mon avis. Je sais qu'elle n'a pas trop le profil d'un single mais je ne suis pas certain de vouloir écrire des singles. J'ai eu des retours de radios, presse, etc, toujours bienveillants, parfois déroutants voire contradictoires, quelques fois encourageants.

#6 C'est pourtant la nuit
Je pense qu'on peut projeter pas mal de choses sur cette chanson assez simple et je n'ai pas très envie de vous empêcher d'en avoir votre propre interprétation. Je peux au moins dire que l'idée générale est que nos attentes n'engagent que nous-mêmes.

#5 Ici là-bas
Cette chanson est parmi les plus récentes de l’album. Elle est peut-être aussi un peu plus “classique” dans sa forme. On y croise sans doute les fantômes de quelques uns de mes modèles et l’empreinte forte du blues dans mon univers musical. Les paroles, apparemment assez simples, jouent avec les doubles sens et les différents points de vue. Qui est ici, qui est là-bas ? Et si c'était l’inverse à la phrase suivante ? Que sont “les lumières et le bruit” ? Ça dépend d’où est “ici”...

#4 Et puis les feuilles tombent
Cette chanson est particulière. Elle ne contient pas une seule phrase complète, notamment le récurrent “Pourquoi ne pas…”, comme un texte à trous que vous auriez à compléter à votre guise. C’est un des premiers textes que j’ai écrits sur un ordinateur, de manière presque automatique, avec la possibilité de supprimer, de recommencer sans faire des ratures sur mon carnet (pourquoi avoir si peur des ratures ?). Le résultat est ce texte improbable dont je peux parler comme si je ne l’avais pas écrit.

#3 La nuit j'écoute
Cette chanson compte beaucoup pour moi. Je l'ai écrite quand j'avais une petite vingtaine d'années (elle n'est pas d'hier, donc) mais il a fallu du temps pour que je sois satisfait de sa mise en musique.

#1 Laisse courir
J'ai écrit cette chanson il y a une vingtaine d'années. Elle n'a pas tous les jours le même sens, pour moi. Elle est parfois une sorte de vision pessimiste et cynique du monde, parfois un appel à l'humilité, à la considération des choses simples.